Publié le 15 mars 2024

En résumé :

  • Au repos, privilégiez les glucides à faible indice glycémique comme la patate douce pour une énergie stable sans stockage de graisse.
  • Fabriquez votre boisson d’effort maison avec du sirop d’érable québécois : une solution économique, naturelle et très efficace.
  • Adaptez la forme de votre sucre (liquide vs solide) à l’intensité de l’effort pour maximiser l’absorption et minimiser les troubles digestifs.
  • Le timing est crucial : ne consommez aucun sucre dans les 45 minutes avant le départ pour éviter une hypoglycémie réactionnelle.
  • La récupération n’est pas une excuse pour se gaver; modulez vos apports en glucides pour optimiser la réparation musculaire sans prise de poids.

La hantise de tout marathonien se résume en un mot : le « mur ». Cette panne sèche où les jambes ne répondent plus et où le mental flanche. Pour l’éviter, la sagesse populaire nous a légué le fameux « pasta party », une tradition sympathique mais qui résume de façon trop simpliste une science bien plus pointue : la surcharge glycogénique. Trop souvent, cette stratégie est mal interprétée et se transforme en une semaine de gavage, avec pour seuls résultats une prise de poids sur la balance, une sensation de lourdeur et une performance décevante le jour J.

L’approche moderne de la nutrition d’endurance ne repose plus sur la quantité brute de glucides ingérés, mais sur une véritable chirurgie nutritionnelle. Il s’agit de comprendre quel type de sucre utiliser, à quel moment précis et sous quelle forme. L’objectif n’est pas de « remplir le réservoir » à ras bord, mais d’optimiser chaque molécule d’énergie pour qu’elle soit disponible au bon moment, tout en préservant votre système digestif et votre poids de forme. Et si la clé n’était pas dans l’abondance, mais dans la précision, en utilisant des solutions intelligentes et souvent locales ?

Cet article va au-delà du simple conseil de « manger des pâtes ». Nous allons décortiquer, étape par étape, comment construire une stratégie de carburation d’élite. De la sélection de vos aliments les jours de repos à la recette de votre boisson d’effort maison, en passant par les erreurs critiques à ne jamais commettre avant le départ, vous découvrirez comment transformer votre nutrition en un véritable avantage compétitif.

Pourquoi privilégier la patate douce au riz blanc les jours de repos ?

Lors des journées de repos ou d’entraînement léger, l’objectif est de maintenir les réserves d’énergie sans provoquer de pics d’insuline qui favorisent le stockage des graisses. C’est ici que l’indice glycémique (IG) entre en jeu. Il mesure la vitesse à laquelle un aliment augmente la glycémie (le taux de sucre dans le sang). Un aliment à IG élevé provoque une montée rapide, idéale à l’effort, mais contre-productive au repos.

C’est la différence fondamentale entre la patate douce et le riz blanc. Selon les données nutritionnelles de référence, la patate douce bouillie présente un IG modéré de 44 à 61, contre un IG élevé de 73 pour le riz blanc. Concrètement, la patate douce libère son énergie plus lentement, procurant une satiété durable et une énergie stable sans affoler votre métabolisme. Le riz blanc, lui, agit presque comme un sucre rapide, ce qui est inutile lorsque votre dépense énergétique est faible.

Une analyse nutritionnelle comparative québécoise souligne d’autres avantages. La méthode de cuisson est clé : privilégiez la cuisson à la vapeur ou à l’eau pour conserver un IG bas, car la cuisson au four peut le faire grimper jusqu’à 90. De plus, consommer la patate douce refroidie permet la formation d’amidon résistant, une fibre prébiotique qui nourrit votre microbiote et améliore la sensibilité à l’insuline. En bonus, sa richesse en tryptophane favorise un sommeil réparateur, essentiel à la récupération.

Comment doser votre sucre en poudre pour créer une boisson d’effort à 0,10 $ ?

Les boissons sportives commerciales sont pratiques, mais souvent coûteuses et remplies d’ingrédients artificiels. Pourtant, la solution la plus efficace se trouve peut-être déjà dans votre garde-manger, surtout ici au Québec : le sirop d’érable. C’est un carburant local, naturel et redoutablement performant pour les efforts d’endurance.

Préparation artisanale d'une boisson énergétique maison avec sirop d'érable québécois

L’idée est simple : créer une boisson isotonique maison. La recette de base consiste à mélanger 30 ml (environ 2 cuillères à soupe) de sirop d’érable pur avec 500 ml d’eau et une bonne pincée de sel (environ 1/8 de cuillère à thé). Cette combinaison fournit des glucides rapidement assimilables, de l’eau pour l’hydratation et du sodium pour compenser les pertes liées à la sueur. Comme le souligne Geneviève Masson, nutritionniste du sport pour le magazine québécois Distances+ :

Le sirop d’érable est un sucre simple que le corps absorbe facilement et qui se retrouve ainsi rapidement dans la circulation sanguine pour fournir de l’énergie aux muscles à l’effort.

– Geneviève Masson, Nutritionniste du sport, Distances+

Au-delà de l’aspect performance, l’avantage économique est indéniable. Le tableau ci-dessous, inspiré d’une analyse comparative publiée par Distances+, met en lumière l’énorme différence de coût.

Coût Comparatif : Boisson Maison vs. Produits Commerciaux
Type de boisson Coût par portion (500ml) Ingrédients principaux Avantages
Sirop d’érable maison 0,25-0,50 $ 30ml sirop d’érable + eau + pincée de sel Source locale, économique, minéraux naturels (zinc, manganèse)
Gel commercial 3-5 $ Maltodextrine, fructose, arômes artificiels Pratique, dosage précis
Boisson sportive commerciale 2-4 $ Sucrose, électrolytes, colorants Équilibre électrolytique optimisé

Boisson ou Jujube : quelle forme de sucre est la mieux tolérée à haute intensité ?

Le choix entre un apport énergétique liquide (boisson) ou solide (gel, jujube, barre) dépend grandement de l’intensité de l’effort et de votre tolérance digestive personnelle. À très haute intensité, le flux sanguin est détourné des organes digestifs vers les muscles. L’estomac peine alors à traiter des aliments complexes, ce qui peut causer nausées et crampes. Les boissons isotoniques, étant pré-dissoutes, demandent un effort digestif minimal et sont souvent la forme la mieux tolérée pour une hydratation et une carburation simultanées.

Cependant, les formats solides ont leur place. Ils permettent de varier les plaisirs, de dissocier l’apport en eau de l’apport en sucre, et de consommer une plus grande quantité de glucides de manière compacte. Le problème des gels traditionnels réside souvent dans leur texture et leur composition chimique agressive pour l’estomac. C’est là que des alternatives innovantes et locales tirent leur épingle du jeu.

Étude de cas : XACT NUTRITION, l’alternative québécoise

Fondée à Montréal en 2012, XACT NUTRITION a repensé l’énergie solide. Leurs barres énergétiques, qui ressemblent à des jujubes, sont conçues avec seulement sept ingrédients simples, incluant de la pulpe de fruits réels et des sucres naturels. Cette simplicité les rend souvent beaucoup plus digestes que les gels à base de maltodextrine. Un atout majeur pour les coureurs québécois : leur texture ne gèle pas en hiver, ce qui les rend parfaites pour le fat bike, le ski de fond ou la course par temps froid, là où un gel classique devient une brique inutilisable.

La meilleure stratégie est donc souvent hybride : utiliser une boisson d’effort comme base constante et compléter avec un format solide (comme une barre XACT) lors des moments où l’intensité baisse légèrement ou lorsque vous ressentez le besoin d’un boost plus conséquent. L’essentiel est de tester chaque produit à l’entraînement pour valider votre tolérance.

L’erreur de manger du sucre 45 minutes avant le départ qui coupe les jambes

C’est l’un des pièges les plus courants et les plus dévastateurs pour un marathonien. Anxieux de manquer d’énergie, de nombreux coureurs consomment un gel ou une boisson sucrée juste avant de s’élancer. Le résultat est souvent l’inverse de l’effet escompté : un « coup de barre » monumental après 20 à 30 minutes de course. Ce phénomène porte un nom : l’hypoglycémie réactionnelle.

En ingérant un sucre rapide au repos, vous provoquez un pic de glycémie. Votre pancréas réagit en libérant une forte dose d’insuline pour stocker ce sucre. Si vous commencez à courir à ce moment-là, vous subissez un double effet : l’insuline siphonne le sucre du sang pour le stocker, et vos muscles se mettent à le consommer massivement. La glycémie chute alors brutalement, entraînant faiblesse, vertiges et sensation de jambes coupées. Vous démarrez votre marathon en mode « panne d’essence ».

Pour éviter ce scénario catastrophe, il faut suivre un chronogramme précis, tel que celui recommandé par des experts de la course à pied auprès de médias comme Radio-Canada. La fenêtre critique se situe dans les 45 à 60 minutes avant le départ. Soit vous prenez votre dernière collation riche en glucides avant cette fenêtre, soit vous attendez les 5 à 10 dernières minutes avant le coup de feu pour prendre un sucre, moment où l’effort imminent empêchera le pic d’insuline.

Plan d’action : Votre chronogramme nutritionnel pré-course

  1. H-4 à H-3 : Réveil et petit-déjeuner. Consommez un repas riche en glucides que vous avez déjà testé (ex: gruau, pain avec confiture, banane), visant environ 1g de glucides par kg de poids corporel par heure restante avant l’épreuve. L’hydratation commence ici.
  2. H-2 : Finalisez votre hydratation principale. Vous devriez avoir bu suffisamment pour que votre urine soit de couleur claire. Ensuite, ne buvez que par petites gorgées si besoin.
  3. H-1 : La fenêtre critique commence. Évitez toute prise de sucre simple à partir de maintenant. Si vous avez besoin d’une collation, elle aurait dû être prise avant ce moment.
  4. H-15 min : C’est le moment de se diriger vers le sas de départ. Restez calme et concentré. Une dernière visite aux toilettes est souvent une bonne idée.
  5. H-5 min à H-0 : Si vous avez prévu de prendre un gel ou quelques gorgées de boisson juste avant de partir, c’est maintenant. L’imminence de l’effort physique inhibera la réponse insulinique excessive, et le sucre sera directement utilisé par vos muscles.

Quand réduire vos portions de pâtes lors des semaines de récupération ?

Après un marathon ou un cycle d’entraînement intense, le corps entre dans une phase cruciale de réparation et d’adaptation. L’erreur fréquente est de continuer à s’alimenter comme si l’on s’entraînait encore à plein volume. Les fameuses portions de pâtes, si utiles en phase de charge, deviennent contre-productives lors des semaines de récupération active ou de repos complet.

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Durant la récupération, la dépense énergétique chute drastiquement. Maintenir un apport élevé en glucides à indice glycémique élevé (comme les pâtes blanches, le pain blanc ou le riz blanc) sans l’entraînement pour les « brûler » conduit à un seul résultat : leur conversion et leur stockage sous forme de graisse corporelle. C’est le chemin le plus court pour annuler les bénéfices physiques de votre entraînement et prendre du poids inutilement.

La stratégie intelligente consiste à moduler vos apports. Oui, les glucides restent importants pour reconstituer les stocks de glycogène épuisés, mais leur nature et leur quantité doivent changer. Durant cette phase, il faut :

  • Réduire le volume global : Adaptez la taille de vos portions à votre dépense énergétique réelle, qui est bien plus faible.
  • Privilégier les glucides à IG bas : C’est le moment idéal pour faire la part belle aux patates douces, au quinoa, aux légumineuses et aux grains entiers. Ils rechargeront vos batteries sans créer de pics d’insuline.
  • Augmenter l’apport en protéines et en bons gras : Favorisez la réparation musculaire avec des protéines de qualité (poisson, volaille, œufs, tofu) et soutenez les processus anti-inflammatoires avec des oméga-3 (noix, graines de lin, poissons gras).

Pourquoi 50% des abandons en course sont-ils mentaux et non physiques ?

Le fameux « mur du marathon » est souvent décrit comme une défaillance purement physique. En réalité, c’est un événement psycho-physiologique complexe. Si la déplétion des réserves de glycogène est le déclencheur physiologique, l’effondrement qui s’ensuit est massivement amplifié par le mental. Une stratégie nutritionnelle maîtrisée n’est pas seulement un plein de carburant ; c’est votre plus grande assurance psychologique le jour de la course.

Lorsque vous arrivez sur la ligne de départ avec des doutes sur votre plan de ravitaillement (« Est-ce que j’ai assez de gels ? », « Est-ce que mon estomac va tenir ? »), vous partez avec un handicap mental. Chaque kilomètre est teinté d’anxiété. Le moindre coup de mou est interprété comme le début de la fin. À l’inverse, un coureur qui a testé, validé et qui a une confiance absolue en sa stratégie énergétique est mentalement blindé. Il sait précisément quand et quoi consommer. Il ne subit pas la course, il la gère.

Cette confiance transforme la perception de l’effort. Une baisse de régime n’est plus un signe de catastrophe imminente, mais un signal prévu qu’il est temps de prendre son prochain ravitaillement planifié. La nutrition devient un outil de contrôle, pas une source de stress. En prévenant la panne d’essence physique, vous court-circuitez la panique mentale. Vous restez lucide, concentré sur votre foulée et votre allure, capable de gérer les moments difficiles sans sombrer. C’est pourquoi un plan nutritionnel solide est la meilleure préparation mentale qui soit.

Pourquoi la marche post-repas est-elle le meilleur médicament contre le diabète type 2 ?

Cette question, bien que centrée sur le diabète de type 2, cache un mécanisme biologique fondamental que tout athlète d’endurance devrait exploiter. La marche post-repas est une technique incroyablement puissante pour gérer sa glycémie et améliorer sa sensibilité à l’insuline, deux piliers d’une surcharge glycogénique réussie.

Lorsque vous consommez un repas riche en glucides, votre glycémie augmente. Normalement, le pancréas libère de l’insuline, une hormone qui agit comme une clé pour faire entrer ce sucre dans les cellules (muscles, foie) pour y être stocké. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, ce système est défaillant. Cependant, il existe une autre « porte d’entrée » pour le sucre dans les muscles, qui ne dépend pas de l’insuline : la contraction musculaire.

En effectuant une activité physique de faible intensité, comme une marche de 10 à 20 minutes juste après un repas, vous activez vos muscles. Ceux-ci vont alors « aspirer » le glucose directement depuis le sang pour répondre à leur besoin énergétique, sans nécessiter une forte libération d’insuline. L’impact est double : vous modérez le pic de glycémie post-repas et vous « entraînez » votre corps à mieux utiliser le sucre. Pour un coureur en phase de surcharge, cela signifie que plus de glucides seront dirigés vers les réserves musculaires (glycogène) et moins risqueront d’être convertis en graisse.

C’est une astuce simple, gratuite et validée par la science. Intégrer une courte marche après vos repas les plus riches en glucides durant la semaine pré-marathon est une stratégie de pro pour maximiser vos réserves d’énergie tout en gardant le contrôle sur votre métabolisme.

À retenir

  • La gestion de l’indice glycémique (IG) est plus stratégique que le comptage brut des glucides : privilégiez un IG bas au repos et un IG haut autour de l’effort.
  • Les solutions locales comme le sirop d’érable sont des alternatives économiques, naturelles et performantes aux produits énergétiques industriels.
  • Le timing de votre dernière collation avant le départ est non négociable : une erreur dans les 45 minutes pré-course peut saboter votre marathon avant même le premier kilomètre.

Comment éviter les troubles gastriques causés by les gels énergétiques en course ?

Les troubles gastriques sont l’ennemi juré du coureur de fond, transformant une course prometteuse en un véritable calvaire. Si de multiples facteurs peuvent être en cause (déshydratation, stress), les gels énergétiques sont souvent les principaux coupables. Leur forte concentration en sucres simples, notamment en maltodextrine et en fructose, peut créer ce qu’on appelle un stress osmotique dans l’intestin. Le corps doit alors « pomper » de l’eau vers l’intestin pour diluer cette soupe sucrée, provoquant ballonnements, crampes et diarrhées.

La première règle d’or pour éviter ce désastre est simple : NE JAMAIS rien tester le jour de la course. Chaque gel, chaque boisson, chaque barre doit avoir été testé à plusieurs reprises à l’entraînement, à l’allure marathon, pour valider votre tolérance individuelle. Cependant, si vous êtes sujet aux problèmes digestifs, plusieurs stratégies peuvent être mises en place.

  • Diluer vos apports : Privilégiez les formes liquides, comme la boisson maison au sirop d’érable, qui est déjà isotonique et donc plus douce pour l’estomac.
  • Boire de l’eau avec les gels : Ne jamais consommer un gel seul. Accompagnez-le systématiquement de quelques gorgées d’eau pour aider à sa dilution et son assimilation.
  • Choisir des ingrédients simples : Optez pour des produits à la composition minimaliste. Des solutions comme les barres XACT NUTRITION, basées sur de la vraie pulpe de fruits, sont souvent mieux tolérées que les gels ultra-transformés.
  • Alterner les sources de sucre : Varier entre des produits contenant différents types de glucides peut réduire la saturation des transporteurs intestinaux et améliorer la tolérance globale.

En fin de compte, la clé est l’expérimentation et l’écoute de son corps. Une stratégie de ravitaillement qui fonctionne pour un coureur peut être une catastrophe pour un autre. Votre plan nutritionnel doit être aussi personnalisé que votre plan d’entraînement.

Maintenant que vous détenez les clés d’une stratégie de carburation précise et efficace, l’étape suivante consiste à l’intégrer parfaitement à votre semaine de préparation finale pour arriver sur la ligne de départ avec un maximum de confiance et d’énergie.

Questions fréquentes sur la surcharge glycogénique pour marathon

Combien de glucides dois-je consommer avant un marathon?

Pour un marathon, la surcharge en glycogène peut être débutée deux jours avant l’épreuve. La recommandation est d’ingérer de 10 à 12 grammes de glucides par kilogramme de poids corporel par jour. Par exemple, un coureur de 70 kg devrait viser entre 700 et 840 g de glucides par jour durant cette phase.

Que manger le matin de la course?

Un repas complet et riche en glucides, pris 2 à 3 heures avant l’épreuve, est essentiel. Il est crucial de choisir des aliments que vous avez déjà testés et bien tolérés à l’entraînement. Privilégiez des options riches en glucides, faibles en gras et en fibres, avec un apport modéré en protéines pour éviter tout inconfort digestif.

Puis-je prendre une collation juste avant le départ?

Oui, il est possible de compléter votre petit-déjeuner avec une collation légère et riche en glucides environ 45 à 60 minutes avant le départ. Une barre tendre, une compote de fruits sucrée ou une banane sont d’excellentes options. Cela permet de finaliser le remplissage des réserves sans surcharger l’estomac.

Rédigé par Simon Desjardins, Nutritionniste du sport (Dt.P.) membre de l'ODNQ, Simon aide les sportifs à optimiser leur carburant. Il démystifie les suppléments et crée des stratégies nutritionnelles pour tous les budgets.