
Le secret pour soulager l’arthrose n’est pas de choisir entre le Yoga et le Pilates, mais de bâtir votre écosystème de mouvement personnalisé et sécuritaire.
- Chaque activité (Yoga, Pilates, Tai-Chi, Aquaforme) est un outil unique pour répondre à un besoin spécifique : équilibre, renforcement sans impact ou gestion de la douleur.
- La clé est d’éviter les mouvements à risque, comme certaines torsions, et de privilégier la qualité du geste plutôt que la performance.
Recommandation : Intégrez une variété d’activités à faible impact dans votre semaine pour stimuler à la fois votre corps et votre esprit, en adaptant vos choix aux saisons québécoises.
Le réveil sonne. Avant même d’ouvrir les yeux, vous sentez cette raideur familière dans vos articulations. Le genou qui craque, l’épaule qui coince, cette douleur sourde dans la hanche… Vivre avec l’arthrose, c’est mener une négociation permanente avec son propre corps. Face à ce défi quotidien, la recherche d’alternatives aux médicaments mène souvent à une question récurrente : devrais-je me tourner vers le Yoga ou le Pilates ? On vous a sûrement dit que le premier est excellent pour la flexibilité et le second pour le renforcement du centre du corps. Cette distinction, bien que juste en surface, est une simplification qui peut vous faire passer à côté de l’essentiel.
La véritable approche thérapeutique ne réside pas dans une opposition entre ces deux disciplines, mais dans la compréhension de leur complémentarité. Et si la bonne question n’était pas « Lequel choisir ? », mais plutôt « Comment puis-je utiliser intelligemment les outils du Yoga, du Pilates, et même d’autres pratiques comme le Tai-Chi ou l’aquaforme, pour construire mon propre écosystème de mieux-être ? » C’est une perspective bien plus apaisante et responsabilisante. Il ne s’agit plus de suivre une recette unique, mais de se constituer une boîte à outils de mouvements conscients pour répondre aux besoins changeants de votre corps, jour après jour, saison après saison.
Cet article n’est pas un match entre deux disciplines. C’est un guide pour vous aider à devenir l’architecte de votre propre programme de mouvement. Nous explorerons ensemble comment chaque pratique peut adresser un aspect spécifique de l’arthrose, des erreurs à éviter aux techniques pour mieux gérer la douleur, le tout ancré dans la réalité québécoise. Vous découvrirez non pas une réponse, mais une méthode pour bouger avec plus de confiance et moins de douleur.
Pour vous accompagner dans cette démarche, nous allons explorer ensemble les différentes facettes d’un mouvement thérapeutique et intelligent. Ce guide est structuré pour vous fournir des clés de compréhension et des actions concrètes, vous permettant de faire des choix éclairés pour votre bien-être.
Sommaire : Bâtir votre boîte à outils de mouvement contre l’arthrose
- Pourquoi le Tai-Chi est-il recommandé mondialement pour la prévention des chutes ?
- Comment l’aquafitness permet-il de bouger sans aucune pression sur les genoux ?
- Présentiel ou Zoom : quelle formule convient le mieux aux débutants de 60 ans+ ?
- L’erreur de faire des torsions vertébrales quand on fait de l’ostéoporose
- Quand utiliser la respiration pour réduire la perception de la douleur chronique ?
- Comment gagner 10 degrés d’amplitude aux épaules avec 5 minutes d’exercices quotidiens ?
- Statique ou Dynamique : quels étirements faire avant un match de soccer ?
- Comment la danse sociale protège-t-elle votre cerveau contre l’Alzheimer ?
Pourquoi le Tai-Chi est-il recommandé mondialement pour la prévention des chutes ?
Quand on vit avec l’arthrose, une simple plaque de glace sur un trottoir montréalais prend des allures de menace existentielle. La peur de tomber n’est pas irrationnelle ; elle est une préoccupation majeure, particulièrement au Québec. Selon l’Institut national de santé publique du Québec, sur le million d’aînés de 65 ans et plus vivant à domicile, environ un tiers fera une chute au cours de l’année. Ces chutes peuvent avoir des conséquences dévastatrices, menant à des hospitalisations et à une perte d’autonomie. Entre 2011 et 2021, elles ont causé 214 330 hospitalisations, un chiffre qui souligne l’urgence de la prévention.
C’est ici que le Tai-Chi entre en scène, non pas comme un art martial, mais comme une véritable pratique de santé préventive. Ses mouvements lents, fluides et contrôlés sont un entraînement exceptionnel pour l’équilibre et la proprioception – la conscience de la position de son corps dans l’espace. Chaque transfert de poids, chaque rotation lente, apprend au cerveau et aux muscles à travailler de concert pour maintenir la stabilité. C’est une rééducation douce mais profonde du système neuromusculaire, qui est souvent affaibli par la douleur et l’inactivité liées à l’arthrose.
Le Tai-Chi n’est pas une solution isolée, mais la première pierre d’un édifice de prévention. Il jette les bases de la stabilité sur lesquelles des pratiques comme le Yoga et le Pilates pourront ensuite construire la force et la mobilité. Intégrer le Tai-Chi dans sa routine, c’est s’offrir une assurance anti-chute des plus efficaces, en travaillant la fondation même du mouvement : l’équilibre.
Comment l’aquafitness permet-il de bouger sans aucune pression sur les genoux ?
Imaginez pouvoir faire une série de flexions de genoux, de sauts légers ou même de courir sur place sans ressentir cette pression écrasante sur vos articulations. Ce n’est pas un rêve, c’est la promesse de l’aquafitness, aussi connu sous le nom d’aquaforme. Le secret réside dans un principe physique simple mais puissant : la poussée d’Archimède. Immergé dans l’eau jusqu’aux épaules, votre corps ne pèse plus qu’environ 10% de son poids terrestre. Pour une articulation arthrosique, c’est une libération. Les mouvements qui seraient douloureux, voire impossibles sur la terre ferme, deviennent accessibles.
L’eau n’offre pas seulement un soutien ; elle procure également une résistance tridimensionnelle. Chaque mouvement, que ce soit pousser ou tirer, se fait contre la résistance de l’eau. Cela permet un renforcement musculaire global et harmonieux, sans aucun impact. Les muscles qui entourent et protègent vos articulations (genoux, hanches, dos) se tonifient en douceur, améliorant la stabilité articulaire sans l’usure du cartilage. C’est un environnement idéal pour regagner de la force et de la confiance en son corps.
Mais que faire lorsque l’hiver québécois s’installe et que l’idée de se rendre à la piscine municipale semble moins attrayante ? C’est là que les pratiques intérieures comme le Pilates prennent tout leur sens, offrant une complémentarité parfaite.

Alors que des options comme l’aquaforme municipale offerte par Sports Montréal sont très abordables, les pratiques comme le Yoga ou le Pilates permettent de maintenir une routine de mouvement au chaud, dans le confort de son foyer ou d’un studio. Elles deviennent alors le relais parfait pour continuer à travailler le renforcement des muscles profonds et la mobilité, en attendant le retour des beaux jours.
Présentiel ou Zoom : quelle formule convient le mieux aux débutants de 60 ans+ ?
La technologie a ouvert de nouvelles portes pour l’activité physique, mais elle a aussi semé le doute : un cours en ligne via Zoom peut-il vraiment remplacer la supervision d’un instructeur en personne, surtout quand on débute et que l’on souffre d’arthrose ? La réponse est nuancée et dépend avant tout de la qualité de l’encadrement. Pour une personne de 60 ans et plus, la sécurité et la correction posturale sont non négociables.
Un cours en présentiel offre l’avantage indéniable du contact direct. L’instructeur peut physiquement ajuster une posture, utiliser des indices tactiles pour guider un mouvement et observer votre corps sous tous les angles. L’énergie du groupe et l’aspect social sont également des facteurs de motivation importants. Cependant, les cours en ligne ont fait d’énormes progrès. Des organismes comme Santé Active, qui offre des cours de Yoga et Pilates pour aînés à Montréal, ont développé une approche hybride. Leurs instructeurs, formés pour adapter les corrections à travers une caméra, peuvent guider efficacement une pratique à distance, surtout dans des petits groupes où une attention personnalisée reste possible.
Le choix dépendra de vos préférences, de votre aisance avec la technologie et des offres disponibles près de chez vous. Si vous optez pour le virtuel, voici quelques critères pour choisir un instructeur québécois qualifié :
- Vérifiez ses certifications : Est-il affilié à une fédération reconnue (ex: Fédération de Gymnastique du Québec) et a-t-il une formation spécifique en anatomie et en adaptation pour l’arthrose ?
- Privilégiez les petits groupes : Assurez-vous que le format permet des corrections personnalisées et que l’instructeur peut bien vous voir.
- Confirmez sa connaissance du contexte : L’instructeur doit comprendre les recommandations d’organismes comme l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ) pour l’arthrose.
- Cherchez du soutien technique : Si besoin, des organismes comme la FADOQ peuvent offrir de l’aide pour vous familiariser avec les outils en ligne.
L’erreur de faire des torsions vertébrales quand on fait de l’ostéoporose
Dans l’univers du Yoga et du Pilates, les torsions sont souvent présentées comme des mouvements bénéfiques pour la colonne vertébrale, améliorant la digestion et la mobilité. C’est vrai, mais avec un astérisque majeur pour les personnes souffrant d’arthrose, et surtout si celle-ci est combinée à de l’ostéoporose. L’erreur commune est de vouloir aller « trop loin » dans la torsion, en utilisant les bras comme levier pour forcer la rotation. Ce mouvement peut exercer une pression de cisaillement dangereuse sur des vertèbres fragilisées et aggraver l’usure des cartilages articulaires.
Comme le souligne le physiothérapeute Marc Lacelle pour l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ), l’arthrose est avant tout un phénomène mécanique. « Le cartilage peut difficilement absorber les forces de mouvement sur son articulation et il en résulte de la douleur, de l’enflure, de la rougeur », explique-t-il dans un article sur le sujet. Forcer une torsion, c’est appliquer exactement le type de force que le cartilage peine à gérer.
L’arthrose est un phénomène mécanique généralement dû à l’usure des cartilages. Le cartilage peut difficilement absorber les forces de mouvement sur son articulation et il en résulte de la douleur, de l’enflure, de la rougeur et parfois même une déformation de l’articulation.
– Marc Lacelle, physiothérapeute, Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec
La solution n’est pas de bannir les torsions, mais de les aborder avec un principe de mouvement intelligent. En Pilates, l’accent est mis sur l’initiation du mouvement depuis le « powerhouse » (le centre du corps : abdominaux profonds, plancher pelvien, dos). La torsion devient alors un mouvement contrôlé, soutenu par les muscles du tronc, et non un craquement forcé. Des studios comme le Centre du Plateau à Montréal proposent des cours adaptés qui combinent Pilates et techniques de ballet, en évitant précisément ces torsions vertébrales profondes et dangereuses. L’objectif est de bouger en sécurité, en renforçant le centre pour protéger la périphérie.
Quand utiliser la respiration pour réduire la perception de la douleur chronique ?
La douleur de l’arthrose n’est pas seulement une sensation physique ; elle a une composante émotionnelle et psychologique forte. Elle peut générer de l’anxiété, du stress et un sentiment d’impuissance, créant un cercle vicieux où le stress amplifie la perception de la douleur. Au Québec, où, selon Statistique Canada, 10,1% de la population souffre d’arthrite, des centaines de milliers de personnes pourraient bénéficier d’un outil simple, gratuit et toujours disponible : la respiration.
Alors, quand l’utiliser ? Le moment le plus crucial est pendant un pic de douleur ou juste avant un mouvement que vous appréhendez. L’instinct face à la douleur est de se crisper et de retenir son souffle. C’est une réaction de défense naturelle, mais contre-productive. Cette apnée augmente la tension musculaire, réduit l’oxygénation des tissus et envoie un signal de danger au cerveau, ce qui intensifie la sensation douloureuse. La respiration consciente, particulièrement une expiration lente et prolongée, fait exactement l’inverse. Elle active le système nerveux parasympathique, notre « frein » naturel, qui favorise la relaxation, ralentit le rythme cardiaque et diminue la production d’hormones de stress.
Le Yoga et le Pilates intègrent la respiration (pranayama au yoga) comme un élément central de la pratique. L’idée est de synchroniser le souffle et le mouvement. Par exemple, on inspire lors d’un mouvement d’ouverture (lever les bras) et on expire lors d’un mouvement de fermeture ou d’effort (se pencher en avant). Cette synchronisation a un double effet : elle détourne l’attention de la douleur et transforme le mouvement en une méditation active. En vous concentrant sur le flux de l’air, vous apprenez à « naviguer » la sensation douloureuse plutôt que de la subir passivement. La respiration devient une ancre, un refuge au cœur de l’inconfort.
Comment gagner 10 degrés d’amplitude aux épaules avec 5 minutes d’exercices quotidiens ?
L’arthrose de l’épaule peut transformer des gestes simples comme attraper un objet sur une étagère ou enfiler un manteau en une épreuve douloureuse. La tentation est grande d’immobiliser l’articulation pour éviter la douleur, mais c’est un piège. L’inactivité ne fait qu’aggraver la raideur et la perte de mobilité. La clé est un mouvement doux, régulier et ciblé. Oui, seulement cinq minutes par jour peuvent faire une différence significative, à condition de suivre le bon protocole : la stabilité avant la mobilité.
Pour une épaule arthrosique, essayer de gagner de l’amplitude sans avoir d’abord renforcé les petits muscles stabilisateurs (la coiffe des rotateurs) est contre-productif. C’est comme essayer de hisser une voile sur un mât chancelant. Voici une routine simple inspirée du Pilates, utilisant une bande élastique de faible résistance (Theraband), qui respecte ce principe :
- Échauffement (1 min) : Assis ou debout, effectuez de lents et amples cercles avec vos épaules, 10 fois vers l’avant, 10 fois vers l’arrière.
- Renforcement de la coiffe des rotateurs (2 min) : Coudes collés au corps et pliés à 90 degrés, tenez la bande entre vos mains. Écartez doucement les mains en gardant les coudes fixes. Faites 10 à 15 répétitions lentes.
- Stabilisation des omoplates (1 min) : Tenez la bande devant vous, bras tendus. Tirez sur la bande en serrant les omoplates l’une contre l’autre. Maintenez 2 secondes, relâchez. 10 répétitions.
- Étirement actif (1 min) : Utilisez la bande pour aider votre bras à monter doucement en flexion, sans jamais forcer dans la douleur.
Cette routine, pratiquée quotidiennement, réveille les muscles stabilisateurs, améliore la lubrification de l’articulation (liquide synovial) et permet de regagner progressivement une amplitude de mouvement fonctionnelle et sans douleur.

Statique ou Dynamique : quels étirements faire avant un match de soccer ?
La question du titre est un peu un piège. Pour une personne souffrant d’arthrose, le « match de soccer » est métaphorique. Il peut s’agir d’une longue journée de magasinage au centre-ville, d’une randonnée sur le Mont-Royal ou d’une après-midi de jardinage. La question demeure : comment préparer ses articulations à un effort ? La réponse est radicalement différente de celle d’un athlète. Un athlète privilégiera des étirements dynamiques (balancements de jambes, rotations de bras) pour préparer les muscles à une action explosive. Pour une articulation arthrosique, cette approche est trop agressive.
L’objectif avant un « effort » pour vous n’est pas la performance, mais la protection articulaire. Vous devez privilégier une approche douce et progressive qui augmente la production de liquide synovial, le lubrifiant naturel de vos articulations. C’est là que le Yoga statique et les mouvements contrôlés du Pilates excellent. Maintenir une posture d’étirement douce pendant 30 secondes (statique) permet au muscle de se relâcher progressivement et à l’articulation de « s’hydrater ». Les mouvements de Pilates, en se concentrant sur un contrôle lent et précis, agissent comme une sorte de « garde du corps » pour vos articulations, un peu comme la défense solide du Canadien de Montréal protège son gardien. Ils activent les muscles profonds qui vont soutenir l’articulation pendant l’effort.
L’enjeu est de taille, car un mauvais échauffement peut contribuer à l’usure qui, à terme, mène à des solutions plus drastiques. Au Canada, les données d’Arthrite-recherche Canada indiquent que plus de 100 000 arthroplasties de la hanche et du genou sont pratiquées chaque année, et 90% d’entre elles sont dues à l’arthrose. Un échauffement adapté n’est donc pas une option, c’est une stratégie de préservation à long terme.
À retenir
- Le véritable objectif n’est pas de choisir entre Yoga et Pilates, mais de créer un « écosystème de mouvement » personnalisé qui combine plusieurs pratiques à faible impact.
- La sécurité prime sur tout : évitez les mouvements à risque comme les torsions forcées et privilégiez toujours la qualité et le contrôle du geste.
- Chaque activité a sa spécialité : le Tai-Chi pour l’équilibre, l’aquaforme pour le renforcement sans impact, le Yoga pour la flexibilité et la respiration, le Pilates pour le gainage et la stabilité.
Comment la danse sociale protège-t-elle votre cerveau contre l’Alzheimer ?
Jusqu’à présent, nous avons abordé le mouvement sous l’angle de la mécanique corporelle et de la gestion de la douleur. Mais l’un des aspects les plus puissants du mouvement, souvent sous-estimé, est son impact sur la santé cérébrale et le bien-être social. C’est là que la danse sociale entre en piste, non pas comme une simple activité physique, mais comme un entraînement complet pour le corps et l’esprit. Apprendre et mémoriser des pas de danse, se synchroniser avec un partenaire, anticiper le prochain mouvement, tout cela constitue un exercice cognitif de premier ordre. C’est une stimulation intense pour la mémoire, la coordination et les fonctions exécutives du cerveau, ce qui en fait l’une des activités les plus efficaces pour réduire le risque de déclin cognitif et de maladies comme l’Alzheimer.
Mais les bienfaits ne s’arrêtent pas là. La danse sociale brise l’isolement, qui est un facteur de risque majeur pour la dépression et la douleur chronique chez les aînés. Le contact humain, la musique, le rire, le sentiment d’appartenance à un groupe… tout cela contribue à libérer des endorphines et de la sérotonine, les hormones du bien-être, qui sont de puissants analgésiques naturels. L’aspect ludique de la danse fait oublier l’effort. On ne « fait » pas de l’exercice, on s’amuse.
L’enseignement relatif à la protection articulaire, à la conservation d’énergie et à l’autogestion de l’atteinte permettrait à la personne de mieux comprendre la maladie chronique et de réduire l’ampleur des symptômes de l’arthrite de 3 à 30%.
– Société de l’arthrite du Canada, via CNFS
Cette citation souligne l’importance de devenir l’acteur principal de sa santé. En intégrant des activités variées et plaisantes, vous vous engagez activement dans votre bien-être. Le Yoga, le Pilates, la danse, l’aquaforme ne sont plus des corvées, mais les différentes couleurs de votre palette de mouvement.
Votre plan de match hebdomadaire pour un bien-être intégral
- Planifiez la variété : Lundi, un cours de Yoga doux pour la flexibilité (au centre communautaire). Mercredi, de la danse sociale pour le cardio et le lien social (via la FADOQ locale). Vendredi, une séance de Pilates pour le renforcement du centre (en studio ou en ligne).
- Collectez vos ressources : Faites l’inventaire des offres près de chez vous (centres communautaires, studios, FADOQ, piscines municipales). N’oubliez pas les options en ligne de qualité.
- Vérifiez la cohérence : Chaque activité doit servir un objectif clair. Le Yoga pour m’assouplir, la danse pour mon moral, le Pilates pour ma posture. Est-ce que mon plan est équilibré ?
- Évaluez le plaisir : Sur une échelle de 1 à 5, quelle est ma joie à pratiquer chaque activité ? Si une activité est constamment une corvée, cherchez une alternative qui vous procure le même bienfait avec plus de plaisir.
- Intégrez la prévention : Renseignez-vous sur le programme PIED (Programme intégré d’équilibre dynamique) offert gratuitement au Québec. C’est un excellent complément pour travailler spécifiquement la prévention des chutes.
Commencez dès aujourd’hui à dessiner votre propre écosystème de mouvement. Explorez, essayez, et surtout, redécouvrez le plaisir de bouger en toute confiance. Votre corps et votre esprit vous en remercieront.